mardi 29 juin 2010

Spleen

dimanche 27 juin 2010

Grand Apache

Avant, il y avait des indiens.
Maintenant, il n'y en a plus beaucoup.
Les survivants jouent dans des films de Jarmush.

samedi 26 juin 2010

Des fusées et des hommes

Pendant ce temps-là, alors que c'était les grandes vacances et que tout le monde s'amusait bien avec des grillades, des feux de bois et des salades de fruits, Youri Gagarine, revenu à la vie par l'opération du saint esprit, avait des problèmes dans l'espace. Un truc qui clochait avec le gros réacteur. Un truc qui était sensé faire vroum-vroum, mais sans bruit, parce que rapellez-vous, dans l'espace, il n'y avait pas de bruit. Et c'était bien dommage pour Youri.

dimanche 20 juin 2010

Les Minarets

Degré Zéro

mercredi 16 juin 2010

Frites grasses

Ca, c'est vraiment grave, et ça vous fait regretter d'être un être humain.

dimanche 13 juin 2010

The Highway


La grande route de l'Orient, ça déménage, les enfants. Un pur kif.

vendredi 11 juin 2010

Microcosme


Mister Amazone Jones avait pris un peu de parégo et sirotait à présent un verre plein de rhum agricole, assis sur sa chaise à porteur. Il était ravi et regardait les amibes s'enculer dans la vase de l'Orénoque, pensant qu'ici-bas, tout ne pouvait pas aller si mal.

dimanche 6 juin 2010

Le Grand Triangle d'Or


Je crois que des portes spirituelles se sont ouvertes ce soir. C'était chaud et humide, c'était comme se prendre des crêtes de punks dans l'oeil. Il fallait rester calme et trouver le bon endroit, l'endroit où l'homme ne pouvait qu'être plongé dans un état de félicité absolue, l'endroit où l'on pouvait basculer sa tête contre des banquettes en cuir, pour être bien, pour être là, exister un court instant dans l'univers, avant de retourner dans la folie furieuse des autres gens, avec des spasmes incontrôlables de musique, une énergie incroyable, convoyée par des milliers de corps parfaits.

vendredi 4 juin 2010

mercredi 2 juin 2010

La patience


Attendre, c'est relou...

mardi 1 juin 2010

Ce qui s'étale sur une table en verre





Il me suffit de rouler dans une décapotable à toute allure, sans respecter les limitations de vitesse, avec de la méchante musique, camé à gogo, la pupille à peine plus grosse qu'une pointe d'aiguille, si bien qu'il faut se concentrer pour voir la tête du flic qui vous arrête et vous fait descendre du véhicule, les mains en l'air, qui vous plaque contre le capot pour vous fouiller et qui en profite pour vous tâter les couilles de sa main gantée avec des avertissements, dangereux multirécidiviste sexuel ! Détraqué de la braguette !
Ouais, je roule je ne sais où, à deux cent kilomètre-heure sur des trottoirs trop défoncés pour se souvenir de moi, avec de grosses lunettes de soleil, les cheveux au vent et certainement des trucs volés dans les poches arrières de mon blue jean. Comme toujours, le ciel est d'un bleu furieux.